•  

    Lorsqu’on enseigne il est important de questionner sa pratique sous l’angle des valeurs que l’on transmet.

    Quelques exemples :

     

    -          Le Courseton 

    Nous avons au sein de l’école une tradition de Courseton avant les vacances de la Toussaint. Chaque niveau d’âge doit courir un temps donné et obtient ensuite un « diplôme ». En fonction de la distance parcourue un animal est entouré.

    Chaque année,  j’ai pu observer que certains élèves étaient absents ce jour-là. A chaque fois, les élèves absents étaient ceux qui n’arrivaient pas à parcourir une grande distance.  De ce constat et pour ne pas valoriser qu’une performance, j’ai mis en place pour chaque élève une feuille d’entraînement témoin de la régularité et des efforts fournis par chacun.

    Dans le livret de scolarité, je valorise ainsi les efforts fournis et le sérieux dans l’activité.   

    Comptine :

    Tortue ou Guépard                                                                                                                                       Nous sommes tous prêts au départ                                                                                        Nous avons fait des efforts judicieux                                                                                      Pour aujourd’hui faire de notre mieux

     

    -Le marché de Noël

    Depuis quelques années, j’ai choisi de ne plus faire participer la classe au marché de Noël.

    Cela me permet de ne plus avoir à gérer des problèmes d’injustices (l’enfant qui ne récupère pas son objet parce qu’il faut payer, l’enfant qui se fait voler son objet durant le court laps de temps où nous raccompagnons les élèves au portail …)

    Cela me permet aussi de pouvoir proposer à la place une action solidaire qui me semble plus fidèle à l’esprit de Noël. Nous préparons des cadeaux pour le repas de fin d’année des résidents de l’EHPAD du Thomassin.

    Ce lien avec les personnes âgées se prolonge ensuite tout au long de l’année scolaire. (cartes de vœux, lettres, expo photos, visite…)

     

    - La fête des parents

    Pour ces deux fêtes, je demande aux élèves de réinvestir les techniques utilisées pendant l’année.

    (empreintes, dessins avec les mains, technique du papier plié, fleurs en papier, origami, Notan, Haïkus ...).

    Les créations individuelles  sont réalisées en utilisant le matériel d’art plastique disponible dans la classe. J’essaye d’intervenir le moins possible dans le processus  créatif comme cela est expliqué dans le Manifeste pour libérer la créativité des enfants. Cela permet aux élèves d’être créateurs et inventeurs et non pas seulement des imitateurs. Cela permet aussi de sortir d’une logique de « consommation » de l’école avec des créations d’objets magnifiques mais qui ont nécessité un coût  important et pour lesquels, souvent,  les élèves s’investissent peu au final  dans la réalisation. J’interviens aussi pour sensibiliser les élèves au partage des ressources disponibles et à l’impact écologique de leur création.  Nous apprenons ensemble à limiter l’usage de la plastifieuse 

     

     

    Autre visage, autre lumière dans ses yeux

     

    On est tous différents  et tous des ressources les uns pour les autres. Si dès la petite enfance on valorisait les  «  intelligences  multiples » on pourrait avoir des gens qui sont épanouis dans ce qu’ils sont et qui font du sens.

    J’aime montrer aux élèves qu’ils sont autant ressource que moi dans la classe et j’aime leur  faire prendre conscience de leurs intelligences.

    C’est une question d’identité, de la spécificité de chacun, repérer ses points forts et ses points faibles.

    Faire prendre conscience aussi  que chaque intelligence  se travaille.

     

    Qu’est-ce que vous aimeriez apprendre que vous aimez faire par-dessus tout.  Qu’est-ce que ça nous a appris ? Qu’est-ce qu’on a apprécié ? Comment on se sent quand on transmet des choses qu’on aime ?

    J’ai le sentiment que plus  on leur fait confiance, plus on entend qui ils sont, plus on les reconnait et plus ils sont respectueux.

    En présentant dès la rentrée les octofuns, cela permet rapidement de leur  proposer   d’être  des personnes ressources dans la classe par rapport à leur domaine d’activité et de développer l’entraide.

    Les octofuns

    Les octofuns, ce sont 8 boules d’énergie qui ont été créées pour le plaisir d’apprendre. Elles ont été créées par Françoise Roemers-Poumay.

     

     

     

     

    La communication non violente enseignée aux enfants

    L’Université de Paix intervient auprès des jeunes pour apprendre aux enfants à gérer eux-mêmes leurs conflits et ainsi prévenir la violence : expression des émotions, affirmation de soi, initiation à la négociation, médiation par les pairs, etc.
    Cette comptine ludique est une illustration des outils utilisés en écoles primaires. Elle est basée sur les principes de la communication non violente

    Quand tu fais ça  (Observation et description d’un fait sans jugement)

    je me sens de cette manière (sentiment ou émotion)

    car j’ai besoin de … (expression d’un besoin non satisfait)

    j’aimerais que tu fasses telle action (exprimée avec un langage positif et bienveillant)

     

     

     

     

    Jeu de confiance dans un groupe

    Ce jeu peut être proposé dans une classe ou une fratrie à partir de 7 ans.

    1) Chaque enfant écrit son prénom au centre d’une feuille de papier et l’accroche quelque part dans la classe ou la maison.

    2) Tous les enfants vont ensuite se promener dans la pièce. Ils écrivent un qualificatif amical sur chaque feuille mais ils peuvent aussi faire des petits dessins.

    3) Quand toutes les feuilles sont remplies de qualités et de mots positifs, leurs propriétaires peuvent les récupérer.

     

     

    Jeu pour exprimer émotions et ressentis : souvenez-vous d’un moment…

    Un jeu qui pourra être proposé à partir de 6 ans et +.

    Il s’agit de demander aux enfants de se souvenir de moments où ils ont éprouvé une émotion particulière et de les inciter à réfléchir à ce qu’ils ont ressenti dans leur tête, dans leur cœur et dans leur corps. Il est possible de guider les plus jeunes ou les enfants « bloqués » en leur faisant des suggestions : est-ce que tu as eu la gorge serrée ? le cœur qui bat vite ? Est-ce que tu as transpiré ?

    1) Souviens-toi d’un moment où tu t’es senti(e) courageux (se)/ fâché(e) ou énervé(e)/ impatient(e)/ heureux (se).

    2) Quand était-ce ? Que s’est-il passé ? Quelle a été ton expérience exactement ? Comment t’es-tu senti(e) ?

    3) Ces questions personnelles peuvent être suivies d’un partage et d’une discussion : il y a beaucoup d’états émotionnels différents. Nous passons souvent d’un état à un autre, parfois très rapidement. Pouvez-vous identifier ce qui nous aide à changer facilement d’état émotionnel ? Ou ce qui nous maintient dans un état émotionnel ?

    5 pistes pour aider nos enfants à mieux comprendre les autres et à faire preuve d’empathie

     

    Dans le livre Petites leçons de vie, Sophie Carquain propose d’aider nos enfants à mieux comprendre les autres et à faire preuve d’empathie.

     

    Comprendre les gens méchants

    Dans les dessins animés ou les livres pour enfants, les gentils et les méchants sont facilement reconnaissables : les gentils sont généralement beaux et souriants, alors que les méchants sont laids et crient beaucoup. Ce type d’histoires apprend aux enfants que le monde est noir ou blanc, qu’on est soit gentil, soit méchant, que ceux qui crient sont méchants par nature (alors qu’on peut crier ponctuellement sous le coup de la fatigue, de la peur, de l’agacement…), que la beauté est associée à la gentillesse, que la laideur est à fuir.

    On peut avoir l’air méchant parce qu’on se sent faible. 

    Quand on a peur, on cherche à se protéger par tous les moyens, on cherche une sorte d’armure de protection. Certains, adultes comme enfants, vont alors choisir d’être méchants comme carapace.

    Les enfants qui jouent les durs se sentent souvent faibles ou menacés à l’intérieur. La méchanceté n’est rien de plus qu’un moyen de défense dans ce cas.

    On peut être méchant parce qu’on est considéré comme un moins que rien.

    Quand personne ne porte attention à quelqu’un, quand personne ne lui sourit ou ne lui adresse de mots agréables, quand personne ne se soucie de ses sentiments, de ses émotions, alors ce « quelqu’un » peut se sentir tellement abandonné qu’il en devient méchant. C’est encore pire quand il entend des phrases comme « Je ne t’aime plus ».

    La bonne nouvelle est qu’il suffit de lui adresser des mots gentils et des sourires pour qu’il se découvre gentil. On n’est pas condamné à être méchant à vie :-).

    On peut être méchant parce qu’on a mal, parce qu’on souffre.

    Les personnes qui souffrent ont tellement mal qu’elles ont envie de se débarrasser de leur douleur en la donnant aux autres. C’est l’histoire de la sorcière Karaba dans Kirikou : elle souffre d’une épine plantée dans son dos et est tellement obnubilée par sa propre douleur qu’elle n’arrive pas à être gentille.

    Mais le problème est que plus on est méchant avec les autres, moins ils nous aiment, plus on ajoute à la souffrance initiale. Encore une fois, la bonne nouvelle est que la méchanceté pourra disparaître avec la douleur, comme c’est le cas à la fin du film Kirikou et la sorcière.

    On peut être méchant parce qu’on nous a dit qu’on l’était.

    Les étiquettes posées par les adultes aux enfants du type « Tu es méchant(e) », « Tu es nul(le) », « Tu es mauvais(e) » peuvent devenir des réalités. Les enfants deviennent ce que l’on pense d’eux. A force d’entendre des jugements sur son être, sur sa personnalité, l’enfant l’intériorise et devient en quelque sorte prisonnier de ce rôle qu’on lui attribué d’office.

    L’enfant ne sait plus être gentil mais il suffit que quelqu’un s’occupe de lui, se soucie de lui, lui dise des mots gentils pour le transformer.

    L’amour et la confiance des autres peuvent nous transformer en de vrais gentils. Sophie Carquain

    Comprendre les gens timides

     Les gens timides sont eux-aussi enfermés dans une armure de défense.

    Ils n’osent pas sourire, ils n’osent pas parler, ils ont trop peur de dire une bêtise ou de se faire remarquer.

    Ils préféreraient parfois être ailleurs plutôt que de supporter le regard des autres.

    Ils n’arrivent pas à regarder les autres ni à leur adresser un petit signe, ils restent dans leur coin et semblent attendre que les autres viennent les chercher.

    Pourtant, ces timides auraient seulement besoin qu’une personne fasse le premier pas vers eux,  sois gentil avec eux et ils arriveraient à se dérider, parfois même à se montrer drôle, inventif.

     

    Comprendre les gens prétentieux

    Les gens qui se vantent sont souvent des gens qui n’ont pas confiance en eux. Ils ont besoin d’enjoliver leur quotidien, de donner l’impression qu’ils savent tout et mieux que les autres parce qu’ils croient que personne ne les aimerait pour ce qu’ils sont vraiment.

    Pourtant, se vanter n’est pas la meilleure solution pour se faire des amis. Dire la vérité et être sincère vaudra toujours mieux que faire croire qu’on est plus beau, plus riche, plus intelligent que ce qu’on est vraiment.

    Comprendre les gens tristes

    Les gens tristes peuvent avoir connu de petits ou de grands malheurs dans leur vie. La tristesse est une émotion normale et naturelle : on peut être triste

    • quand on a échoué,
    • quand on donne beaucoup (de temps, de cadeaux, d’attention) mais qu’on ne reçoit jamais rien en échange,
    • quand on s’est fâché avec papa, maman ou quelqu’un qui compte pour nous,
    • quand on a cassé quelque chose qu’on aimait bien,
    • quand quelqu’un qu’on aimait beaucoup est parti pour toujours…

     

    Une petite attention, un petit cadeau, une parole gentille, un câlin, une invitation, c’est important car cela prouve qu’on pense et qu’on tient à la personne triste, qu’on partage son chagrin et qu’on est là pour la soutenir.

    Quelques phrases à offrir à nos enfants

    Parfois, certaines personnes ont l’air méchant, elles ne sourient pas, mais c’est parce qu’elles sont tristes, ou bien fatiguées.

    Il arrive que l’on prenne un masque de méchant, de quelqu’un de dur, parce qu’on a peur des autres. Mais ça n’est qu’un masque.

    Certains sont timides, et ils tournent la tête. Parfois, on a l’impression qu’ils ne nous aiment pas. En fait, ce n’est pas ça du tout ! Ils attendent qu’on leur dise bonjour. Ils attendent qu’on aille vers eux.

    Quand quelqu’un fait la tête, ne sourit pas, essaie tout de même de voir s’il n’est pas gentil. Peut-être a-t-il besoin de toi, peut-être est-t-il triste ? Tu peux lui dire aussi : je te trouve gentil, tu veux être mon ami ? Et peut-être deviendrez-vous les meilleurs amis du monde…

     

    Manifeste pour libérer la créativité des enfants

    Voici 8 techniques de créativité qui peuvent être appliquées et développées avec les enfants :

     

    Être créatif, c’est mettre de côté le chemin court pour prendre des chemins de côté.

    Le chemin le plus court, le plus simple, le plus évident n’est pas toujours le meilleur.

    En ce sens, la créativité s’apprend : c’est apprendre à prendre du recul sur ce qu’on a tellement intégré qu’on a l’impression que ça vient tout seul. C’est apprendre à mettre en doute la ou les premières idées.

    1. Générer un grand nombre de solutions possibles

    On peut apprendre aux enfants dès leur plus jeune âge à ne pas se contenter d’une seule réponse à une question.

    On peut leur apprendre à imaginer plusieurs suites ou plusieurs fins à une histoire lue, à un film ou à un dessin animé.

    On peut leur apprendre à se poser la question « et si ? ».

    On peut leur apprendre à ne pas se limiter en ayant l’impression de répondre à côté. On peut les guider avec des questions ouvertes : « qu’est-ce qui t’a fait penser à ça ? », « à quoi ça te fait penser d’autre ? » et leur dire qu’on fera le tri une fois toutes les solutions considérées.

     

    2. Résister à la pression majoritaire

    Être créatif, c’est aussi accepter de sortir de la soumission et de la pensée dominante.

    Devenir créatif, c’est apprendre à ne pas être simple imitateur et conformiste mais à se penser en inventeur.

     

    3. Faire des analogies

    Faire des analogies profondes et pertinentes avec d’autres domaines nécessite une ouverture d’esprit avant d’avoir des connaissances et de la culture générale. Plus on est ouvert, plus on peut faire d’analogies, plus on ouvre le champ des possibles.

     

    4. Dépasser la peur de l’erreur 

    Vous pouvez répéter des phrases encourageantes comme celles-ci à votre enfant :

     

    Il n’y a jamais d’échec, il n’y a que des expériences.

    Les enfants ont le droit de se tromper, ils en ont même le devoir.

    Il n’y a pas d’erreurs bêtes, il n’y a que des erreurs intelligentes.

    Apprends à échouer ou tu échoueras à apprendre.

    Si tu n’es pas prêt(e) à te tromper, tu ne trouveras rien d’original.

    L’important est que les choses soient faites, pas parfaites.

    Réfléchir, c’est au moins autant se poser des questions qu’apporter des réponses.

    Échouer, c’est apprendre !

    Le succès, c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme.

     

     

    5. En tant qu’adultes, ne pas intervenir, guider ou s’introduire dans le processus créatif

    Si on fait comprendre à l’enfant qu’on sait tout mieux que lui, qu’on a déjà tout fait avant lui, qu’on intervient systématiquement dans ses entreprises, nous le privons de l’expérimentation active et nous risquons de saper sa confiance en lui, son envie d’essayer, de faire seul.

     

    6. Se concentrer sur le processus

    L’enfant qui a le goût du processus, de l’action, du ressenti sera plus créatif et épanoui que l’enfant qui agit par volonté de faire plaisir ou de créer un objet beau ou du moins qui ressemble à quelque chose validé par les adultes.

    En tant que parents et adultes, nous pouvons encourager les enfants de manière à ce qu’ils accordent plus d’importance au processus de réflexion qu’au résultat. Un encouragement efficace porte sur :

    • les efforts mis par l’enfant dans son travail (« tu as beaucoup travaillé et tu t’es concentré fort, cela t’a demandé des efforts »)
    • la description du résultat sans jugement de valeur (« je vois du bleu, je vois des triangles, ça me fait penser à… » plutôt que « c’est beau », « c’est bien »)

     

    7. Montrer l’exemple par nos actes et notre être

    Les enfants prennent exemple sur nous, sur ce que nous sommes : notre façon d’être, notre vision de la vie, la place que nous accordons à nos passions, le regard que nous portons sur eux.

     

    8. Donner le goût de la différence

    L’enfant est une combinaison unique au monde de chromosomes, comme le sera la destinée qu’il se choisit :-).

     

     

     

     

     

     


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  •  Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin 

    Êtes-vous d’accord avec ce proverbe africain : « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin » ?

    • tendresse pour la Terre et l'humain

     

    Il faut être conscient de notre interdépendance et pratiquer la solidarité et la bienveillance.

     

    Qu'on le veuille ou non , l'interdépendance (ou conscience des dépendances réciproques entre les événements et les individus ) est une réalité qui génère des conséquences :

     

    Comme nous ne sommes pas séparés, tout ce que nous accomplissons individuellement a un impact sur l'ensemble du vivant.

    Mais l'interdépendance possède aussi un bel avantage, trop souvent minimisé : en nous associant, nous produisons de meilleurs résultats que chacun tout seul, ainsi que le démontre la physique : par exemple, deux planches de bois soudées ensemble supportent une charge totale bien supérieure à la somme des charges portées par chacune d'entre elles quand elles sont séparées.

    Toutes nos compétences réunies font donc des miracles.

    Incarner les valeurs d'entraide et de partage, c'est quitter l'illusion du chacun pour soi et rejoindre la sagesse du « Je ne gagne pas quand je gagne seul, ou au détriment de quiconque ».

     

    Et vous qu'en pensez-vous ? :

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  •  Qu'est-ce que ça change d'être solidaire ?

    • Qu’est-ce que ça change d’être solidaire ?

       

     

     

     

    Depuis quinze ans environ, les États-Unis ont instauré dans leurs programmes d'études secondaires le service learning : pour l'obtention de leur diplôme final, on demande aux élèves de faire du bénévolat, soit en aidant des personnes en difficulté, soit en contribuant au bien être collectif. Après cette expérience, les étudiants partagent souvent que s'engager de façon solidaire à coopérer au bien-être de la société change leur vie et donne du sens à leur existence. A présent, cette idée se répand dans d'autres pays du globe et on peut espérer qu'elle permettra aux générations futures d'être davantage orientées vers la bienveillance et la création d'un tissu social que vers un individualisme timoré.

     

     

     

    Et vous qu'en pensez-vous ? :

     


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    Comment peut-on développer sa conscience morale pour agir de manière juste ?Comment peut-on développer sa conscience morale pour agir de la manière la plus juste possible ?

     

    Réfléchir chacun à l'impact de notre façon de vivre sur notre vie personnelle, nos relations et la planète. En ce qui nous concerne, il est bon de réaliser que, tant sur le plan des aliments que sur celui des croyances et pensées, nous devenons ce que nous ingérons : d'une part, notre corps est constitué par ce que nous mangeons et buvons, et d'autre part, nos destins et bonheurs sont en majeure partie tissés par nos pensées, nos états d'âme et les actes qui en découlent.

     

    Se poser des questions justes:Où en suis-je ? , Qu'est-ce que je veux laisser comme trace de mon passage...

     

    Prendre conscience que nous sommes de la nature, La nature nous constitue et nous fait vivre.

     

    Les Indiens du Dakota affirmaient ceci : « Avant de prendre une décision, il faut réfléchir à ses conséquences sur les sept prochaines générations ». Il est donc sage d'évaluer notre façon de vivre et ses conséquences sur la planète que nous transmettrons à nos descendants.

     

    Le cœur de notre joie de vivre, n'est-ce pas l'art de savourer la vie tout en agissant de façon à la préserver ?

     

     

     

    Et vous qu'en pensez-vous ? :

     


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  •  Pensez-vous qu'Internet peut nous éloigner les uns des autres ?Pensez-vous qu’Internet peut nous éloigner les uns des autres ?

     

    Les études se contredisent. Mais Internet constituerait un facteur d’isolement social pour de nombreux individus. De plus en plus de gens passent des heures à surfer pour y effectuer des recherches, y travailler ou pour « discuter » avec des « amis » via les réseaux sociaux.

     

    Seul, au travail

     

    Un des facteurs d’isolement demeure le travail à distance. Certes, Internet facilite les recherches et l’échange d’informations. Mais les travailleurs ne sont plus regroupés dans un lieu commun. Certains travaillent ensemble durant des mois, des années, sans jamais se rencontrer. Ils échangent des courriels, se parlent au téléphone, communiquent via des réseaux internes.

     

    Les contacts entre collègues ne sont plus nécessaires. La technologie apporte une distance qui, en fin de compte, a un impact sur la vie en société et la nature même des ressources humaines. Pourquoi sortir de sa résidence s’il est possible d’y travailler et d’y maintenir des liens avec le bureau, les clients?

     

    Seul, en famille

     

    En restant seul durant des heures devant son écran, l’internaute risque de s’isoler davantage. Pour certains, les parents, les amis n’existent plus, ou presque. Inconsciemment, ils limitent les contacts avec le conjoint, la conjointe et/ou les enfants, au profit d’un monde virtuel.

     

    Certains n’hésiteront pas à s’inventer une vie, très différente de la leur, pour s’entourer d’amis qu’ils ne connaissent pratiquement pas. Ils préféreront se confier à ces « amis », plutôt qu’à des proches. D’ailleurs, une étude révélait, en 2009, que 55 % des Américains qui surfent sur la Toile discutent de sujets importants, ou personnels, avec d’autres internautes qu’ils connaissent peu.

     

    En passant son temps sur diverses plates-formes (sites de discussions, blogs, réseaux sociaux ou professionnels), l’internaute croit créer des liens sociaux. Or, seul devant son écran, l’individu perd graduellement son contact avec le monde extérieur.

     

    Seul, dans la foule

     

    Les réseaux sociaux donnent l’illusion d’être entourés d’amis. Ironiquement, la « présence » de ces amis virtuels conduit plus facilement un individu à s’isoler. À preuve : une étude a révélé que 30 % des personnes actives sur les divers réseaux sociaux ne connaissent même pas un de leurs voisins.

     

    Qui plus est, le cercle d’amis et de confidents se rétrécit lentement. En 1985, une personne avait, dans son entourage, trois amis à qui elle pouvait se confier. Vingt ans plus tard, le nombre de confidents a diminué à deux. Et 25 % des personnes contactées pour une étude n’avaient personne à qui se confier.

     

    En contrepartie, les personnes plus actives sur les réseaux sociaux ont des contacts avec des gens ayant des intérêts différents des leurs ou d’une autre origine ethnique, ce qui ajoute généralement à l’ouverture d’esprit, en plus de bonifier les connaissances générales.

     

    Les Otakus

     

    Internet a largement contribué à la naissance d’un phénomène, au Japon : celui des otakus. Des passionnés consacrent des journées complètes à jouer à des jeux vidéo, à visionner ou à créer des mangas (des bandes dessinées japonaises). Les seuls contacts avec l’extérieur se résument à manger (lorsque la faim est trop présente) et à sortir sporadiquement, histoire de faire des courses. Ils s’informent, étudient, se détendent et « socialisent » exclusivement dans Internet. Ils ont même leurs propres sites et leurs articles promotionnels, mais pas de contacts de personne à personne.

     

    Isolement social = danger

     

    Or, l’isolement social a des impacts directs sur la santé. Selon une étude britannique publiée en 2010, passer trop de temps seul serait tout aussi dangereux que fumer 15 cigarettes pas jour.

     

    De plus, la déconnexion sociale est directement liée à un taux de mortalité plus élevé.

     

    Il y a plus. Les téléphones intelligents comportent également un certain danger. Vous avez sans doute déjà observé des gens qui marchaient en écrivant un SMS. Récemment, l’auteur de ces lignes a observé une jeune femme qui, immobilisée au centre de la chaussée, écrivait un message sur son téléphone alors que le feu de circulation virait au vert pour les automobilistes. Un coup de klaxon a rappelé la fautive à l’ordre…

     

    Des solutions

     

    Il existe diverses solutions pour contrer l’isolement attribuable aux nouvelles technologies. Les individus qui s’aventurent sur ce terrain glissant ont besoin :

     

    • du soutien de leurs proches;

    • de trouver de nouveaux centres d’intérêt;

    • de pratiquer des activités différentes;

    • de se construire un nouveau réseau social;

    • de prendre des marches;

    • d’accepter des invitations, même à contrecœur;

    • d’utiliser les milieux communautaires;

    • de pratiquer des activités physiques.

     

    Si Internet facilite l’isolement chez un certain nombre d’individus, il n’en demeure pas moins un formidable outil d’information, à condition de l’utiliser adéquatement. Mais, si vous percevez un intérêt grandissant pour la Toile, il est possible que vous ayez tendance à vous isoler, lentement. À vous de réagir!

     

    Henri Michaud, rédacteur Canal Vie

     

     

     

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