•   petites révisions et bonne santé

    Les vacances de la Toussaint méritent notre attention. C’est le moment de faire un 1er point scolaire. C’est aussi l’heure de vérifier la bonne forme de nos héros. 


    Le début d’année scolaire est, en France, consacré à revoir les bases du niveau. L’enseignant prend en charge sa classe, teste le groupe, revient sur les notions fondamentales qui doivent être maintenant acquises. Les élèves de CM1 viennent de réviser ce qui doit être acquis du CE2, etc… Autrement dit, c’est tout de même une phase fondamentale pour la suite de l’année scolaire. 

    Les vacances de la Toussaint nous donnent donc l’occasion de faire le point – gentiment – avec notre enfant. Pas de pression, surtout ! Le but est de s’assurer que ces savoirs et ces compétences sont bien en place.  


    Côté santé et bien être
     

    C’est l’entrée dans les jours plus froids, plus sombres. Au retour de ces vacances, nous irons vers l’hiver. Les enfants ont besoin d’être préparés à ce marathon scolaire. Je sais que peu d’entre vous en sont désormais convaincus mais fermer les écrans, du moins ne pas laisser les enfants trop longtemps seuls devant la télé ou l’ordi (ou la tablette) est vraiment très important. Associer de l’exercice physique est encore mieux.Quand je dis « exercice physique », je pense à simplement bouger, marcher, courir, taper dans un ballon… Pas cher, pas forcément intrusif et très facile à partager !

    Une autre activité très facile à mettre en place : cuisiner ensemble…. 

     


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  •  sommeil, rythme et diététique

    Qui dit vacances d’hiver dit pour beaucoup fêtes, menus riches et soirées tardives. Au retour à l’école, il est temps de gentiment recadrer diététique et sommeil.


    Investissons dans le sommeil :

    J’ai bien souvent entendu des enseignants du primaire se lamenter d’accueillir des enfants tombant de sommeil en classe. Certains piquent des roupillons, ce n’est pas une rumeur !!! En janvier, les jours sont courts, la lumière tombe encore tôt et les enfants ont BESOIN de dormir. Profitez des bonnes résolutions de ce début d’année pour imposer une heure convenable. Disons 20h30 jusqu’au CE2 et 21h pour les CM. Pratiquez aussi un « temps calme » en prenant 30 minutes avant le coucher pour faire laver les dents et lire un peu avec eux ou en les laissant bouquiner seuls. Surtout, interdiction de tout écran une heure (au moins) avant d’aller au lit ! L’entrée dans le sommeil en sera d’autant plus apaisée.


    Un peu de diététique :

    C’est à la maison que l’enjeu est de taille car après les vacances de Noël, il faut évacuer le sucre et le gras, chez les adultes comme chez les petits. Le retour à la cantine n’aide pas toujours. Donc, un peu de dîners diététiques pour tout le monde.


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  • De l’air et quelques devoirs

    Les vacances de printemps se vivent sous le signe du plein air. Les enfants ont besoin de se dégourdir et ces 15 jours sont les bienvenus. Sans jouer les rabat-joie, aidons-les à ne pas perdre le fil de l’école. 

    Les enfants ont tendance à penser qu’après ces vacances dites autrefois « de Pâques », l’année scolaire s’achève. Certes, le mois de mai et ses ponts, juin et ses dimanches occupés à fêter les mamans, les papas, les jeunes mariés… tout cela inondé d’un beau soleil, laisse penser que la boucle est bouclée. 

    Eh bien, loin de là. Et surtout pour les enfants un peu – ou beaucoup – en difficulté. Une bonne dernière période, ça ne doit pas se négliger. 

    Sur 15 jours de vacances, retirons 2 jours d’allers et venues : restent 13 séances. A raison de 20 mn la séance, cela fait un peu plus de 4H de travail. Avec des séances d’une demi-heure, cela fait 6,5 heures. Cela suffit amplement. 

    L’important est de ne pas en faire trop, mais d’imposer une grande régularité, sous forme d’un contrat qui ne se re-négocie pas : « Tous les matins après le p’tit déj, on s’y met pour 20 min. » Ou si les parents travaillent, « 20 min avant la douche du soir ». 

    Quoi faire ? Le mieux est de prendre les cahiers et livres de classe et de se préparer sur un cahier un petit bouquet des « essentiels » à réviser.  


    Évidemment, il faut privilégier les notions où l’enfant semble avoir des difficultés (relisez les commentaires).
    Quelques petites leçons de grammaire ou un peu de conjugaison. Autre sujet, les tables de multiplication : les savoir, puis gagner en fluidité pour les réciter sans hésiter. Avec un chronomètre, ça peut devenir un jeu aussi drôle qu’un Pictionary!
     

    Et puis, ancrez ces notions dans le concret : faites leur compter mentalement le prix de la tournée de glaces avant que le marchand ne donne la solution, pesez ensemble des aliments, faîtes leur écrire 3 phrases sur ce qu’on a fait hier, ce qu’on est en train de faire, ce qu’on fera demain, ce qu’on ferait si… Et soulignez-leur bien que toutes ces notions servent dans la vraie vie. 

    Enclencher pendant les vacances de printemps ce petit réflexe, c’est aussi engranger pour les grandes vacances. J’insiste sur la légèreté de la démarche : faites 10 min si 20 paraissent conflictuelles. Mais faites-le. 

    Pour les parents qui ont eux-mêmes du mal avec ces savoirs ou ne sont pas très à l’aise pour expliquer, il y a parfois des soutiens extérieurs. Je ne m’attarderai pas sur les entreprises cotées en Bourse (le procédé m’agace un peu), mais l’entraide bénévole existe aussi. Il ne faut pas hésiter à chercher. 

    Enfin, acheter des livres en début de vacances, ce serait aussi un bon petit plan ;)) 


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  •  

     Peu d’enfants se mettent au travail, font leurs devoirs dans la joie et la bonne humeur. C’est rébarbatif, il faut faire des efforts. Mais ce n’est pas que pour ça… quoi donc alors ?

     

    A quoi ça sert ? 

     

    Beaucoup d’enfants n’apprennent pas leurs leçons parce que, tout simplement, ils n’en voient pas la nécessité. Ils ne voient pas ce que cela va leur apporter.

    Il est donc important de leur exposer une réalité facile pour eux à comprendre et à recevoir. Car ils sont très réceptifs quand nos arguments tiennent debout.

    Alors expliquez-leur quelque chose de simple. Ils n’ont pas toujours marché,  ils le savent bien. Un jour, ils se sont mis debout et après un grand nombre d’essais, ils ont réussi à tenir sur leurs deux jambes. D’abord en « château branlant », en se tenant aux meubles et en se cassant un peu la figure. Pourtant, ils ont persévéré !

     Il en est de même pour les apprentissages à l’école : savoir lire, écrire, compter ou lancer des fléchettes pile dans le mile (ce que vous faîtes si bien) vous a demandé à vous aussi un jour de l’apprendre. Et cela demande des efforts. Cela oblige à s’asseoir, faire des exercices, comprendre, apprendre et mémoriser. Ensuite, comme pour la marche à pied : c’est devenu naturel au point d’agir sans y penser.  On l’a incorporé à sa vie et voilà tout.

     

    Comment faire ? Par où commencer ? 

     

    Beaucoup d’enfants n’apprennent pas leurs leçons parce qu’ils ne savent pas par où commencer.

    Remarquez, si l’on vous dépose au pied de l’Everest sans avoir jamais grimpé sur le moindre rocher, vous vous dites que  « C’est même pas la peine ! » ; et vous retournez au chaud au gîte, n’est-ce pas ? Eh bien, … pour eux c’est pareil !

    Il faut donc les rassurer, créer un chemin bien balisé. Le cadre a beaucoup d’importance. A vous de le mettre en place et de vérifier qu’il est respecté au long de l’année. Comme je viens de l’énoncer pour les connaissances elles-mêmes, le cadre lui aussi sera peu à peu intégré dans la pratique. Et ce n’est pas un détail. C’est la base de toute autonomie.


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  • Une femme qui portait un enfant dans les bras dit : « parlez-nous des enfants. » Et elle dit :

    « Vos enfants ne sont pas vos enfants. 

    Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même.

     Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.

     Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées, car ils ont leurs propres pensées.

    Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes, car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.

     Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous.

    Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier.

    Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.

     L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et il vous tend de sa puissance pour que ses flèches puissent voler vite et loin.

     Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie, car de même qu’il aime la flèche qui vole, il aime l’arc qui est stable. »

    (extrait du livre « Le Prophète » de Khalil Gibran)


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